Enjeu n°1
Enjeu n°2
Enjeu n°3
Enjeu n°4
Enjeu n°5
Enjeu n°1
Leader mondial de la voile, de la glisse, des multicoques, leader européen de la location, 3e constructeur mondial de bateaux à moteur… l’industrie nautique française occupe une place de 1er ordre au niveau mondial, tout en étant fortement et durablement enracinée dans les territoires.
Elle recèle quelques entreprises que le monde entier nous envie et se compose aussi d’une constellation de pme/tpe, très interdépendantes et très sensibles, par nature, à la santé du marché. Dans un environnement économique difficile marqué par des activités de plus en plus en plus cycliques, une concurrence internationale exacerbée et des bassins d’emplois fragilisés, le renforcement de la compétitivité des entreprises est un enjeu capital pour pérenniser la filière nautique sur le territoire français.
Contribuer activement au retour des entreprises et des professionnels du nautisme à une rentabilité durable impose trois conditions (1) : maintenir les avances technologiques, conserver le niveau d’excellence et d’expertise dans les métiers et défendre la position concurrentielle des entreprises.
(1) Ne sont bien évidemment pas considérées ici les mesures d’amélioration de la compétitivité que partagent toutes les entreprises, tous secteurs confondus.
• Développer des appels à projets spécifiques à notre secteur et calibrés pour les PME/TPE
• Adapter les dispositifs d’assurance risque aux TPE
• Réduire le montant minimum des projets éligibles pour permettre aux petites entreprises d’accéder aux dispositifs de financement
• Simplifier au maximum l’aspect administratif : dossiers de candidatures, éléments comptables…
Compte rendu de la réunion du comité exécutif du Conseil National de l'industrie, présidée Par Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances en date du 26 février 2018 - Format .PDF
Schéma organisationnel des comités stratégiques de filière (Document de travail)
• Organiser des actions à l’occasion des salons nautiques
• Créer un espace internet de présentation et promotion des innovations françaises
Communiqué de presse : La Nautic lance un espace innovations et crée les Nautic Innovation Awards- Format .PDF
• Convaincre les Régions de financer mieux et plus, les formations aux métiers du nautisme
• Faire financer par les pouvoirs publics les périodes de transmission de savoir-faire dans les entreprises : recours à la VAE et/ou au tutorat
• Faire évoluer l’apprentissage
• Mettre en place un plan de promotion des métiers du nautisme (Internet, Education nationale, salons…)
• Agir auprès des pouvoirs publics pour favoriser l’aide au logement des salariés concernés dans les zones tendues
• S’interdire d’adopter une règlementation Française plus contraignante que celle de l’UE
• Réformer le DAFN
• Réunir le contrôle et la surveillance dans une fonction gardes côtes
• Regrouper les services des Affaires maritimes et des Douanes dans un guichet unique
Communiqué de Presse : 1ère Réunion du Comité France Maritime - Format .PDF
• Organiser des « business meetings » par métier ou par secteur géographique
• Publier en ligne un annuaire « intelligent » des entreprises
• Simplifier l’accès aux aides d’Etat et régionales notamment pour les petites structures
• Faciliter l’accès à la connaissance des marchés étrangers (potentiel économique, caractéristiques fiscales et réglementaires et salons)
• Renforcer les partenariats à l’export entre entreprises françaises
• Sécuriser fiscalement les opérations d’export par l’Etat
Enjeu n°2
Il n’y a pas durablement de champion à l’export sans un marché intérieur fort ! ce marché domestique nécessite aujourd’hui un soutien accru. Traditionnellement basée sur la propriété, l’économie du nautisme s’ouvre à d’autres horizons. Les modes de consommation basés sur l’usage offrent de nouveaux potentiels de développement. Ils appellent aujourd’hui un cadre réglementaire renouvelé et des dynamiques professionnelles innovantes.
Il n’y a pas de marché intérieur fort sans de nombreux pratiquants. Avec près de 90.000 permis délivrés chaque année, la plaisance continue de séduire. Pour autant, seuls 6% des français ont pratiqué une activité nautique en 2016, contre 32% des américains. De multiples freins expliquent cet écart. Simplifier l’accès à l’eau, démocratiser la pratique, sécuriser les pratiquants mais aussi promouvoir le nautisme à la française doivent permettre le développement du marché. Le premier lieu d’expression du marché reste le salon nautique. Premier canal de diffusion, la FIN possède deux des trois premiers salons nautiques européens et parraine plusieurs salons d’envergure nationale. Les salons peuvent représenter jusqu’à 70% du chiffre d’affaires domestique des entreprises. Nos salons demeurent aussi des grands rendez-vous populaires, des lieux d’innovation où la passion nautique s’exprime. C’est un modèle qu’il convient de valoriser, de moderniser et de développer.
• Redéfinir le périmètre du permis plaisance en fonction des usages réels
• Repenser la formation
• Proposer des accompagnements complémentaires
• Harmoniser les seuils de puissances en Europe
• Développer les « coach plaisance » et toutes les formes de formation individualisée
• Développer les formations collectives et les navigations partagées à plusieurs bateaux
• Développer les services facilitant l’utilisation du bateau (conciergerie, préparation du bateau...)
• Agir pour la professionnalisation du marché
• Sécuriser les acheteurs de bateaux d’occasion
• Déployer un observatoire national permettant d’identifier les zones en tension
• Augmenter la capacité d’accueil des ports dans les zones où il y a une forte demande
• Déployer des dispositifs de gestion dynamique des emplacements, développer de nouveaux services aux plaisanciers
• Prendre en compte la copropriété
• Créer des supports de promotion dédiés (outils digitaux, vidéos, panneaux…)
• Assurer la promotion sur les évènements internationaux (METS, Düsseldorf, Monaco…)
• Créer un label « salon nautique professionnel »
• Organiser une coordination des salons nautiques professionnels
• Inviter les nouveaux titulaires d’un permis plaisance au Nautic de Paris
• Promouvoir une plaisance accessible dans des médias grand public
• Développer des partenariats avec les acteurs de l’apprentissage
(UCPA, Glénans, Fédés….)
Site des Nauticales - La Ciotat
Site du Grand-Pavois - La Rochelle
Site du Mutlicoque de la Grande Motte
Enjeu n°3
Dresser une frontière politique entre l’écologie et le développement du nautisme est un non-sens qui ne répond ni aux avancées technologiques, ni aux conceptions modernes d’un développement durable ou soutenable. Cette conception rétrograde n’a donc aucune viabilité et doit être combattue avec force car l’opposition amène la radicalisation. Le pratiquant n’est pas cet enfant gâté des mers, ce pollueur payeur, que le professionnel maintient dans un état d’inconscience complaisante. Cette caricature doit cesser. D’abord parce qu’elle ne répond pas aux faits, faut-il rappeler que l’impact sur l’environnement de l’ensemble des activités nautiques est inférieur à 0.5 % des pollutions maritimes et lacustres totales ? elle ne répond pas aux avancées technologiques non plus, lorsque l’on sait qu’un moteur aujourd’hui rejette 70% de moins de gaz carbonique que celui d’hier. Faut-il rappeler, que les plaisanciers aiment la mer et qu’ils la respectent ? et que les professionnels, sont souvent des pratiquants qui ont fait de leur passion, un métier ?
Bien sûr, on ne peut et on ne doit se contenter de la situation actuelle. Les études montrent que les milieux marins et fluviaux sont en danger. Il est donc de la responsabilité de tous de mieux promouvoir les libertés de pratique de la plaisance éco responsable. Simultanément, la filière industrielle doit continuer de progresser sur la gestion du cycle de vie de nos produits, de l’éco conception à la destruction des engins.
Accompagner les entreprises dans le développement de produits et services respectueux de l’environnement et sensibiliser les plaisanciers aux bonnes pratiques sont les deux principaux axes autour desquels les actions doivent être menées.
Création d’une formation en ligne ouverte à tous pour sensibiliser les plaisanciers à la protection de l’environnement marin et les aider à adopter les bonnes pratiques.
Vidéo de présentation du MOOC "Nautisme Durable"
• Intégrer les professionnels dans les organes de gouvernance des espaces marins.
Enjeu n°4
Premier lieu d’expression de la pratique, le nautisme est une richesse pour les territoires. Le nautisme partage l’histoire et la dynamique des territoires, leur géographie. Qu’ils soient littoraux ou intérieurs, métropolitains ou ultra-marins, chaque territoire a son identité et reste fier de sa culture nautique. Les enjeux de développement durable sont prédominants et l’enquête conduite en Bretagne par la fin et le conseil régional le montre à nouveau. Le nautisme contribue également au lien social et éducatif au travers notamment de la vie associative qui regroupe en toutes saisons, de nombreux pratiquants, pêcheurs, plaisanciers, sportifs… grâce à nombreuses animations et événements qui rythment la vie locale. Nautisme et territoires littoraux : des valeurs partagées, un destin commun.
Les pratiquants de nautisme, les industriels, les professionnels partagent des valeurs - rigueur, solidarité, anticipation, humilité. L’appellation « communauté nautique » prend ainsi tout son sens. Si la diversité est un gage de richesse, c’est aussi un défi pour la filière nautique qui se doit de préserver l’identité en veillant à bâtir une destinée commune. La Fédération des Industries Nautiques se donne aujourd’hui deux axes structurants de travail. D’une part, celui de mieux évaluer et mieux faire reconnaître le rôle moteur du nautisme et de la plaisance dans le développement des régions littorales et, d’autre part, celui de contribuer à engager les territoires dans des politiques de développement du nautisme.
• Développer une méthodologie d’étude commune à toutes les régions
• Consolider les données régionales dans un observatoire national
Voir l'étude des retombées économiques dans le Morbihan
• Réaliser par l’Etat un diagnostic actualisé et approfondi de la situation de la plaisance et de ses infrastructures en outre-mer
• Lancer un plan de développement de la politique du nautisme et de ses pratiques en outre-mer
• Proposer la création de zones franches dédiées
La filière nautique ultra-marine représente un formidable potentiel de développement économique pour les territoires insulaires. C'est notamment le cas sur l'arc antillais ou la France a l'opportunité de se placer en leader de la zone Caraïbes. Pour accompagner le développement des entreprises et attirer les clients à fort potentiel, un certain nombre de chantiers doivent être menés en coopération avec l'Etat et les autorités locales (accessibilité au foncier littoral, formation, filière de déconctruction, etc.).
Après avoir mené une mission d'évaluation à la suite des ouragans Irma et Maria, la FIN développe son réseau d'adhérents et organise une véritable représentation locale de la filière.
La FIN a mis en place des conventions avec la Région PACA et la Corse visant à accompagner des programmes de développement de la filière. La Région Pays-de-la-Loire devrait également signer une convention en 2018.
• Sécuriser juridiquement et économiquement les investissements réalisés par les professionnels
• Établir une charte de bonnes pratiques entre ports de plaisance et professionnels du nautisme
• Inciter les collectivités à développer et entretenir les cales de mise à l’eau
• Proposer l’obligation pour les collectivités d’assurer l’accessibilité à la mer et sa gratuité
• Instaurer le recours à une gouvernance locale « participative » et donner la primauté aux décisions locales, avec un recours possible du préfet
• Organiser une gestion harmonieuse de l’espace maritime, comportant un balisage intelligent et un zonage adéquat
• Accompagner les collectivités locales dans l’aménagement d’espaces pour développer la pratique du nautisme léger et bord de plage
Enjeu n°5
Avec 5319 entreprises, 40.166 salariés, 4,41 mds € de chiffre d’affaires et 9 millions de pratiquants, la filière nautique française joue un rôle central dans le développement durable du pays. En outre, l’industrie nautique contribue favorablement à la balance commerciale française avec un taux d’export de 76,8%, sur une production à plus de 80% française.
Pourtant, force est de constater qu’une distance s’est installée entre la puissance publique et le secteur privé ces dernières années. La filière nautique est trop souvent l’oubliée des politiques maritimes nationales. Plusieurs menaces ont pesé (taxe sur les AMP en 2015) ou pèsent encore (REP plaisance, réglementation sur le styrène…) sur le développement de l’activité. De fortes carences sont observées sur le plan institutionnel (aucune référence au nautisme dans le cadre du dernier CIMER, mise en sommeil du conseil supérieur de la navigation, faiblesse de l’administration « mer »).
Face aux menaces, le monde du nautisme et de la plaisance s’est organisé. La fin en a été le principal moteur. D’abord, en lançant l’appel mer libre, la fin a permis d’écarter la menace de la taxe sur le mouillage. Ensuite, en créant la confédération du nautisme et de la plaisance, la fin et ses partenaires se sont rassemblés de façon à parler d’une voix unique pour les millions de français qui pratiquent les loisirs nautiques et la plaisance. Il est indispensable de créer les conditions d’un dialogue constructif avec les pouvoirs publics à travers un cadre interministériel dédié et de doter les services de l’État des moyens adaptés aux besoins du secteur.
• Reconnaitre le nautisme et la plaisance comme une composante essentielle de l’économie bleue et la doter d’un interlocuteur administratif fort
• Acter la disparition du conseil supérieur de la navigation en organisant, sous l’égide de la Confédération du Nautisme et de la Plaisance, une conférence annuelle qui devienne le cadre de concertation et de décision sur la plaisance et le nautisme
Message de soutien de M. Bruno Le Maire à la communauté nautique.
• Organiser des campagnes de promotion, notamment à l’étranger
• Aider, former les professionnels à un bon accueil des clientèles étrangères
• Créer un délit d’entrave manifeste au développement territorial
• Instaurer des plans de développement de la capacité d’accueil touristique (renforcement de la qualité – accueil et infrastructures de déchets)
• Simplifier le contexte juridique lié au domaine publique fluvial
• Développer des collaborations avec VNF
Voir le site location-fuviale.com
Communiqué de presse : Location fluviale - Week-ends prolongés
Communiqué de presse : Opter pour la location fluviale pour vos vacances
• Alléger les contraintes financières pesant sur le Rôle d’entreprise
• Faire du Régime général de sécurité sociale celui des marins de plaisance
• Permettre le recours au travail intérimaire
Schéma des nouveaux brevets (Document de travail)
• Organiser une mission d’étude pour formuler des propositions